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Aujourd’hui faire attention à son budget est devenu encore plus important et une source majeure de dépense doit être prise en compte : les dépenses énergétiques de son habitation. Pour réduire au mieux ce poste de dépense important, il faut alors penser isolation. Et quand on sait que plus de 30% de la déperdition calorique passe par le toit, prioriser cette partie pour commencer ses travaux d’isolation est une évidence. Parmi les différentes techniques mises en œuvre à ce jour, une technique se remarque particulièrement : le shingle.
Le shingle, c’est quoi ?
On a vu pour la première fois le shingle utilisé aux États-Unis. Il est composé de fibres de verre comprises entre deux couches de feutre bitumé. C’est une produit à la fois très solide et étanche sans oublier qu’il est facile à poser. Le shingle se présente sous forme de plaques rectangulaires, carrées, en losange et même arrondies. Côté esthétique, le revêtement reçoit une couverture de granulés minéraux colorés. Il peut donc s’adapter à tous les styles de maison avec ses teintes variées : noir, vert, gris, rouge, jaune…
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Ce bardeau bitumé (autre nom du produit) s’installe très rapidement. Les plaques se collent ou se clouent sur les voliges (ou le platelage). Il est possible de compléter les bardeaux avec un feutre étanche. Pour une isolation et une étanchéité optimale, les bardeaux doivent se chevaucher.
C’est vraiment bien le shingle ?
Aux États-Unis, le shingle est utilisé partout aussi bien sur les bâtiments d’annexe que pour les habitations. En Europe, on l’utilise surtout pour isoler les petites structures (abris de jardin, pool houses, garages annexes…).
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Le shingle a un pouvoir d’étanchéité optimal si la pose a été réalisée avec soin. Il ne laisse passer ni le vent, ni la pluie, ni la neige. Pour compléter le shingle, vous pouvez poser une couverture par l’extérieur. Mais attention, seul le sarking est compatible. Il faudra alors coller les panneaux isolants sur le platelage en bois et les couvrir de bardeaux.
Les avantages du shingle sont nombreux. Le prix en premier lieu. Au mètre carré, le prix est réellement inférieur aux autres techniques (autour de 15 euros le m²). Les bardeaux sont très légers et peuvent donc se poser sur des structures fragiles. Ils peuvent s’installer sur tous les types de toitures, quelle que soit la pente ou les éléments présents sur le toit. Ainsi, par exemple, pour une faîtière, vous pourrez trouver les éléments adaptés pour la pose de shingles. L’esthétique est aussi un atout. Le shingle fait penser à de l’ardoise pour un coût réellement moins important.
Concernant les inconvénients, le principal est la durée de vie réduite du produit. Au mieux, le shingle exercera ses fonctions 25 ans. Il n’offre pas une isolation thermique ou phonique de qualité.. Il faudra donc lui adjoindre un isolant thermique (laine minérale, polystyrène expansé, mousse polyuréthane…). Il demande une pose parfaite pour être efficace. Il est donc préférable de faire appel à un artisan expérimenté.
Le shingle est donc une excellente alternative pour isoler sa toiture sans trop dépenser. Il s’adapte à tous les toits et offre une étanchéité optimale.
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